La maladie de Hashimoto : les signes et les traitements
Touchant généralement les femmes âgées de 30 à 60 ans, la maladie de Hashimoto est à l’origine de l’inflammation de la thyroïde. Elle se traduit essentiellement par une hyperthyroïdie qui se manifeste sous différentes formes. Quelles sont ses symptômes et les traitements ? Zoom sur la maladie de Hashimoto.
Les symptômes de la maladie de Hashimoto
La thyroïdite de Hashimoto doit son nom au Dr. Hakaru Hashimoto, un médecin japonais qui a fait sa découverte au début du XXème siècle. C’est une pathologie auto-immune dans laquelle le système immunitaire agresse les cellules thyroïdiennes et provoque une inflammation chronique de la glande thyroïde. Bien que ce n’est pas scientifiquement prouvée, l’altération génétique peut être la cause de la pathologie. Appelée également thyroïdite chronique lymphocytaire, elle concerne tout particulièrement les femmes âgées de 30 à 60 ans. Celles-ci sont souvent sujettes à plusieurs pathologies comme :
- les pertes marrons : ces pertes vaginales brunes peuvent révéler un dérèglement hormonal dû à la prise de pilules contraceptives, une irritation du col, une inflammation pelvienne, un kyste ovarien ou un annonciateur de ménopause.
- l’hyperthyroïdie : elle est caractérisée par des troubles de sommeil, des douleurs diffuses, etc.
- la migraine : elle est déclenchée par des variations émotionnelles, des modifications du rythme de vie, une chute de certaines secrétions hormonales en fin de cycle menstruel, etc.
- diverses maladies auto-immunes…
Parmi ces maladies, notamment les pathologie auto-immunes, la maladie de Hashimoto est très courante. Tout comme l’hyperthyroïdie, elle se manifeste par :
- Une augmentation du volume de la thyroïde qui provoque une sensation de ganglion dans le cou ;
- Une « goitre » ;
- Une prise de poids rapide ;
- Des cheveux et ongles fragiles et cassants ;
- Une fatigue intense ;
- Une frilosité importante ;
- Des douleurs musculaires ou articulaires…
A noter . La thyroïdite chronique lymphocytaire est souvent héréditaire.
Le diagnostique et les traitements de la maladie de Hashimoto
Afin de détecter la maladie de Hashimoto, l’endocrinologue établit un diagnostic qui consiste à rechercher la présence d’anticorps antithyroglobuline caractéristiques de la pathologie. Parallèlement, il procède à une analyse sanguine qui évalue la dose de triiodothyronine (T3), de thyroxine (T4) et de thyréostimuline (TSH) chez la patiente. Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement spécifique pour vaincre la maladie de Hashimoto. Mais puisqu’elle se traduit par l’hyperthyroïdie, celle-ci fait l’objet d’un traitement substitutif thyroïdien. L’alimentation peut également avoir un impact considérable sur la santé de la thyroïde. Il est ainsi recommandé de consommer des aliment riches en iode (pas plus de 150 µg/jour), en zinc ou en sélénium.